Il contient principalement du THC (tétrahydrocannabinol) et du CBD
(cannabidiol), deux composantes chimiques ayant des effets sur le corps et le
cerveau. Il peut être consommé à des fins médicales ou récréatives.
Les principaux cannabinoïdes présents dans le cannabis sont le tétrahydrocannabinol (THC) et le cannabidiol (CBD). Ce sont les plus étudiés pour le moment, bien qu’il en existe plus d’une centaine.
Ils sont naturellement produits par la plante et sont principalement présents dans les trichomes qui se trouvent en majeure partie sur la fleur de cannabis. La concentration de cannabinoïdes varie d’un produit à l’autre et parfois dans un même produit selon plusieurs facteurs, comme les différentes conditions de culture.
Comparables à des huiles essentielles, les terpènes sont les principaux responsables des arômes et des saveurs de la plante, ex. : petits fruits, mouffette, terreux, citron/agrume, etc. et il en existe plus d’une centaine. Les terpènes sont produits naturellement par la plante de cannabis qu’on trouve surtout dans les trichomes. À l’origine, les odeurs produites par la plante de cannabis sont des mécanismes de défense contre les insectes nuisibles et les animaux ou sont des moyens d’attirer des insectes pollinisateurs.
La consommation de cannabis peut mener à une dépendance psychologique et physique. Un très faible pourcentage de personnes qui consomme de manière occasionnelle vont éventuellement développer une dépendance. Mais certains facteurs augmentent significativement les risques. eEnviron une personne consommatrice sur 6 (17 %) serait à risque de développer une dépendance lorsque la consommation débute pendant l’adolescence. Si une personne fume du cannabis chaque jour, le risque de dépendance augmente de 25 à 50 %.* Ces résultats sont basés sur des études où le taux de THC était plus faible que maintenant.
Cesser de consommer du cannabis après une longue période de consommation peut entraîner des symptômes de sevrage comme de l'anxiété, des perturbations du sommeil et de l'appétit, une humeur dépressive, une transpiration plus importante, etc. Ces symptômes apparaissent généralement 1 journée ou 2 après l’arrêt de la consommation et peuvent durer quelques semaines, bien que leur intensité varie selon chaque personne. Une ou un spécialiste de la santé peut t'offrir du soutien au besoin.
*Source: Gouvernement du CanadaCesser de consommer du cannabis après une longue période de consommation peut entraîner des symptômes de sevrage comme de l'anxiété, des perturbations du sommeil et de l'appétit, une humeur dépressive, une transpiration plus importante, etc. Ces symptômes apparaissent généralement une journée ou deux après l’arrêt de la consommation et peuvent durer quelques semaines, bien que leur intensité varie selon chaque personne. Une ou un professionnel de la santé peut t'offrir du soutien au besoin.
Combiner du cannabis avec de l’alcool ou toutes autres substances psychoactives peut intensifier ou altérer ton « high » de manière imprévisible et comporter plus de risques. Si tu choisis de mélanger, tu peux couper les quantités et prendre une substance à la fois. Consulte la section « planifie ton trip » de l’organisme GRIP Montréal pour d’autres trucs à mettre en place avant-pendant-après ton expérience.
Certains facteurs peuvent augmenter les risques de problème de santé :
Particularités chez les 14 à 25 ans :
Le cerveau poursuit sa maturation jusqu’à environ 25 ans. Durant cette période, les neurones et les connexions neuronales sont encore en développement, ce qui rend le cerveau plus sensible et vulnérable aux effets secondaires du cannabis. Plus la consommation débute à un jeune âge, plus les risques augmentent.
Le développement de compétences complexes telles que la résolution de problèmes, la gestion émotionnelle, la prise de décision et la planification se poursuit entre 14 et 25 ans.
1.Consommation au moins une fois par semaine et sur une longue période (des mois ou années).
Fonctions cognitives : diminution de la mémoire, de la capacité d’attention et de concentration ainsi que d’intégrer, d’organiser et traiter des informations complexes.
* Ces effets sont réversibles si la consommation cesse ou si elle diminue.
Santé mentale : effets sur la motivation et sommeil moins bénéfique. Peut accentuer certains symptômes ressentis chez les personnes anxieuses ou présentant un état dépressif. Une personne ayant des antécédents familiaux de psychose ou de schizophrénie peut augmenter son risque de développer ces mêmes troubles, surtout si la consommation est à tous les jours ou presque.
Poumons : Si le cannabis est fumé : toux, sécrétions, essoufflement, bronchite chronique. À savoir que la fumée de cannabis est aussi dommageable que celle du tabac et contient plus de goudron.
Vapotage de cannabis : associé à un risque de maladie pulmonaire aiguë
Tolérance : devoir consommer plus pour ressentir les mêmes effets
Trouble d’usage du cannabis ou dépendance
Si tu veux en savoir plus sur les risques pour ta santé et ceux en lien avec les différents modes de consommation, consulte le site du gouvernement du Québec
Une petite quantité de cannabis, même si tu ne le sens pas, peut :
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, une arrestation est possible en cas de conduite avec les facultés affaiblies par le cannabis. Si la policière ou le policier a un soupçon, il peut demander une épreuve de coordination des mouvements ou de passer un test salivaire en bordure de route. Selon les résultats, tu pourrais être amené au poste de police pour effectuer d’autres tests. Pour plus de précisions, tu peux consulter le site d’éducaloi ou celui de la SAAQ.
Consommer du cannabis durant tes heures de travail peut représenter un plus grand risque pour toi, mais aussi pour tes collègues. Comme pour d’autres contextes, choisir son moment de consommation ou le retarder peut être une alternative, surtout quand ton activité ou ta tâche nécessite plus de vigilance (ex. : après le travail ou l’école).
Grâce à son droit de gestion, ton employeur peut choisir les mesures à mettre en place dans son établissement. Il peut donc interdire le travail avec les capacités affaiblies, même si les tâches effectuées ne représentent pas de risques pour la santé et la sécurité du travail.
Lorsque tous les autres traitements n'ont pas fonctionné, un médecin peut autoriser la prise de cannabis médical pour certains troubles très spécifiques. Il doit s’assurer que les bienfaits thérapeutiques sur la santé du patient surpassent les effets indésirables potentiels et les risques. Plusieurs critères et contre-indications s’appliquent dont généralement être âgé de 25 ans et moins. Réfère-toi à une ou un professionnel de la santé si tu as des questionnements, afin qu’un suivi médical soit effectué.